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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 11:35

À l'heure où se profile la fête de Noël, à l'heure où les matérialistes, les gloutons, les jouisseurs de tous poils vont se gaver de nourritures lourdes et grasses ainsi que d'alcools coûtant la peau des fesses, pour s'offrir aux alentours de minuit ou le lendemain des cadeaux dont l'utilité foncière reste à démontrer, les Syriens, eux, les civils Syriens n'ont quasiment plus les moyens de se payer suffisamment de pain pour chacun, ils n'ont plus la possibilité de s'offrir le moindre luxe et le moindre cadeau, ils doivent chaque jour affronter la peur, la peur des bombardements, la peur des débarquements des commandos inconnus en pleine nuit, ils ne disposent plus d'électricité, ils sont revenus à l'âge primitif de la bougie, ils n'ont également plus la possibilité d'organiser l'évacuation des ordures et des poubelles qui s'entassent en montagnes au milieu des villes, avec les odeurs indescriptibles accompagnant leur décomposition, toujours avec le risque d'une fatale épidémie de choléra.

 

Les Syriens ont-ils vraiment le cœur à faire la fête ?

 

Et pensez-vous que s'ils bénéficiaient du centième de votre budget pour Noël, ils le jetteraient, non pas par les fenêtres de leurs « chez eux », cela fait longtemps qu'elles ont disparu sous les ondes de choc des obus, mais par les trous causés par les mortiers dans les murs ?

Non, bien sûr que non.

 

Quel est le sentiment qu'ils éprouvent à l'approche de cette date qui ne représente plus qu'un intérêt commercial majeur ?

 

Ils se sentent abandonnés par le monde entier.

 

Et ils ont raison, parce que le monde entier les a abandonnés.

 

Que pensent-ils de l'ONU et de ses représentants, que pensent-ils des médiateurs et autres clowns du cirque international ?

Eux qui plaçaient leurs espoirs dans la solidarité humaine des autres, eux qui au moins demandaient un minimum de compassion de la part de leurs frères terriens, ils se retrouvent avec rien, avec personne, avec un dictateur à leur tête et l’épouvante chaque jour.

 

Vous qui êtes devant le sapin de Noël couvert de lumière, vous qui ne manquez de rien, vous les privilégiés qui vivez dans le confort, avec le chauffage, l'électricité, avec quatre murs et un toit, vous qui vous laissez bercer dans la torpeur de l'amnésie, vous les égoïstes, pouvez-vous encore vous regarder en face devant votre glace sans rougir de honte ?

 

Il n'est pas besoin de rappeler ce que Noël représente, la venue d'un soi-disant sauveur des Hommes, pour mesurer à quel point celui qui représentait l'Amour sur terre, c'est-à-dire Jésus, voit son message bafoué, insulté, souillé par ceux qui lui crachent dessus ouvertement.

 

L'Homme mérite-t-il vraiment d'être sauvé ? Ou plutôt, y a-t-il différents types d'êtres humains sur Terre ?

Ceux qui d’un côté doivent croupir sous les bombes, parce que tel est leur destin, et aussi probablement parce qu'ils ne sont pas destinés à être sauvés.

Et puis de l’autre côté ceux, les aveugles, les planqués, les privilégiés, les « chouchous du Seigneur », qui méritent leur situation privée d'épée de Damoclès au-dessus de la tête parce qu'ils font partie de cette tranche d'humanité qui mérite d’être « sauvée ».

 

Rappelons que Jésus était de culture sémitique, c’est-à-dire qu’il est donc le frère du peuple Syrien. Pensait-il à l’Europe, à l’Amérique, à l’Asie, à l’Australie des privilégiés ? Non, il désirait juste libérer les Hommes ses frères, non seulement du joug romain mais aussi et surtout du joug d’eux-mêmes. Jésus n’a jamais été chrétien, Jésus est universel. Jésus est simplement l’Amour libérateur, hors de toutes formes d’églises et de dogmes. Il n’est nul besoin de croire pour savoir…

 

Pour savoir que si Jésus était encore là, il serait en Syrie, avec le peuple Syrien, qu’il se battrait à sa manière à leur côté et qu’il ne craindrait pas de mourir pour eux. Parce qu’il voudrait par son cœur et par ses actes libérer la Syrie du carcan de l’oppresseur, par humanité, par fraternité.

 

Je n’en appelle pas aux croyants, parce que comme les autres, ils s’en foutent, non, j’en appelle à celles et ceux qui ont un cœur altruiste, j’en appelle à ceux et celles qui savent que l’humanité, l’humanité entière, sans discrimination d’aucune sorte, est une immense famille de frères, de sœurs, de parents et d’enfants qui se soutiennent mutuellement, c’est à vous que je m’adresse, ne laissez pas le monde sombrer dans l’égoïsme, dressez-vous à Noël, où que vous soyez, pour le peuple Syrien. Citoyens du monde, descendez dans la rue et que vos réveillons deviennent de véritables chants d’Amour pour Une Syrie LIBRE et HEUREUSE !!!

 

 

NON A LA DICTATURE DE L’EGOISME !!!

 

 

NON A CEUX QUI NE VEULENT RIEN VOIR !!!

 

 

VIVE LA SYRIE ET VIVE SON PEUPLE

LIBRES !!!

 

Djodm - Samedi 22 décembre 2012


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  • : Les songes de R
  • : Une bête en haut d'une tour espère une belle. Plongé dans une vie absurde, rescapé d'une sorte d'holocauste, momifié par la grise désespérance, le survivant ne croit plus qu'en Elle, la dernière et unique vérité, celle qui dit : je T'aime...
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